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Heliconius erato: un exemple de métissage dans une zone sur le versant est des andes équatoriennes

Ces papillons ont été capturés par Jean-Claude PETIT et Pierre BOYER à l'est du Parc National du Sangay dans une zone précise nommée 6 de diciembre.
• au total 149 spécimens en 14 visites,
• seulement un quart de papillons « normaux », correspondant à des f/ssp connues,
• un petit quart de métis « classiques », ressemblant à ceux de la région de Puyo,
• enfin une bonne moitié de métis inhabituels,
• la relative faiblesse de la couleur jaune – seul 1 métis noir, sur 26, arbore du jaune – et 47 métis rayés, sur un total de 80, ne présentent pas de pigment jaune, l'aire basale des antérieures devenant rouge.

Avec leur autorisation, voici un certain nombre des formes observées, exemple frappant s'il en était encore besoin, des facultés gigantesques des H. erato à s'hybrider entre sous-espèces.


Les aires de répartition de ces 4 formes sont normalement relativement différentes sur le terrain


Formes rayées "jaune":
c’est lattivita qui semble être le modèle central avec d’assez rares intermédiaires vers ilia et vers etylus







Formes rayées "blanches":

le premier spécimen représente le modèle le plus courant: près de la moitié des captures. La tache discocellulaire se coupe en deux progresivement.








Les formes rayées "blanches" sont parfois proches de H. erato etylus par la forme de leur tache post-discale.




Parfois, elles sont plus proches de H. erato lativitta.


Formes noires:
Leur tache subapicale est, le plus souvent, de type lativitta.







Certains spécimens, comme le dernier, tendent eux nettement vers notabilis.