La douleur du chien

Fermer


Votre mot de passe et votre identifiant vous seront donnés sur simple demande au secrétariat.

> Mot de passe oublié

> Annuler
Identifiez-vous
05 58 74 60 99
 

Nos conseils

Une série de fiches techniques rédigées par nos soins.

La douleur du chien
Les animaux ressentent autant la douleur que nous mais pourtant souffrent en silence. Alors comment faire pour reconnaître une douleur chez le chien ? Quel sont les signes qui doivent nous alerter ?

Des plaintes

Chez le chien, les plaintes sont très irrégulièrement associées à la douleur. Elles sont plutôt associées aux douleurs aiguës et intenses (violent traumatisme par exemple) mais beaucoup plus rares lors de maladies chroniques (arthrose avancée, affections digestives, rénales,…). Comme pour l’homme, le tempérament du chien intervient également et certains émettent plus facilement des plaintes que d’autres.
Enfin, il ne faut pas confondre plaintes et vocalises. Certaines affections neurologiques, la sénilité, … peuvent être associées à des vocalises qui expriment plus de la confusion mentale que de la douleur.

Un lêchage excessif

Si votre chien se lèche excessivement une partie du corps ou encore un endroit du corps qu’il n’a pas l’habitude de lécher, il est important dans un premier temps de vérifier que le chien ne soit pas blessé (coupure, gonflement anormal, irritation, pelage du poil etc). Instinctivement, le chien continuera de se lécher pour en quelque sorte « nettoyer » sa douleur afin qu’elle disparaisse.

Un halètement inhabituel

Une douleur peut induire un état de stress extrême et donc un halètement inhabituel et excessif. D’autre part, des problèmes cardiaques ou pulmonaires peuvent être responsables d’un souffle court chez le chien et donc d’un halètement excessif. Il est donc conseillé de consulter.

Une position bizzare

La position du prieur

C’est un bon moyen pour reconnaître la douleur. Dans les douleurs chroniques, le regard devient triste, vide ou hagard. Les traits se tirent. Le chien peut aussi prendre des positions anormales : la prosternation, ou « position du prieur » (arrière train levé et avant du corps couché) traduit souvent une douleur abdominale, la marche le dos voussé ou la tête basse, …

Un manque d'apétit

Il faut être particulièrement vigilant sur une perte d’appétit chez le chien et consulter rapidement un vétérinaire, encore plus si elle est accompagnée de vomissements ou de diarrhées. Le chien peut aussi souffrir d’une douleur physique intense qui lui demandera des efforts considérables pour se rendre à sa gamelle. Plutôt que de souffrir , le chien choisira malgré lui de rester allongé plutôt que d’aller se nourrir.

Un aggressivité anormale

Si votre chien devient distant du jour au lendemain, qu’il montre des signes d’agressivité envers vous de façon inhabituelle, c'est peut-être qu'il a mal et c'est une façon de vous montrer qu'il craint les manipulations. Comme il ne peut pas parler, il vous prévient en language chien.
Si son comportement a changé, qu'il rechigne à sortir, à vous accueillir comme avant, ça n'est peut-être pas seulement de la vieillesse. Des douleurs l'handicapent peut-être. Une agitation anormale, se lever et se coucher sans arrêt, refuser de sortir de son panier, … sont aussi des signes classiquement associés à des douleurs.

A la fois l’expression et les seuils de douleur chez le chien peuvent beaucoup varier, pas seulement selon l’espèce et l’âge, mais aussi selon les individus. Certains chiens cherchent à dissimuler leur douleur, par réflexe de protection ; ne pas le montrer ne signifie pas qu’ils n’ont pas mal.
Repérez ces signes et apprenez à interpréter les changements de comportement chez votre chien. Si vous avez remarqué l’un de ces signes, la meilleure chose à faire et d’aller consulter votre vétérinaire. Le vétérinaire est le mieux placé pour identifier les causes de la douleur animale, et pour proposer la conduite à tenir la plus adaptée. Alors n’hésitez pas à questionner votre vétérinaire car le problème risque de s’aggraver avec le temps s’il n’est pas traité correctement.